Contrôler ce qui est contrôlable


Vous ne pouvez peut-être pas contrôler toutes les situations, mais vous pouvez contrôler votre attitude et la façon dont vous les gérez.

Lorsque vous ne pouvez pas contrôler ce qui se passe, mettez-vous au défi de contrôler votre réaction, votre émotion. C’est là que réside votre pouvoir. Les champions ont compris que s’inquiéter de quelque chose qui n’est pas sous leur contrôle est un gaspillage d’énergie et une perte de temps. A la place, ils se concentrent sur les choses qu’ils peuvent contrôler.

La plupart des sports comme le cyclisme comportent une composante physique, tactique, technique et mentale. En tant qu’athlète, vous avez une quantité limitée d’énergie physique et émotionnelle, donc en perdant du temps sur des choses sur lesquelles vous n’avez aucun contrôle, vous ne ferez que vider votre réservoir d’énergie. Cela vous conduira à de la frustration et une diminution de vos performances. Maintenant, lorsque vous mettez le focus sur ce que vous pouvez contrôler, cela vous donne une influence directe sur vos résultats.

C’est logique que chaque athlète doive faire face à des situations mentalement difficiles tout au long de sa carrière de sportif, dont beaucoup sont hors de son contrôle. Cependant, c’est la façon dont l’athlète va aborder et surmonter ces obstacles qui détermine sa progression. Et la célèbre punchline de Jack Sparrow : “Le problème n’est pas le problème ; le problème est ton attitude avec le problème.”

Ce que vous pouvez contrôler :

  • Votre comportement
  • Votre attitude
  • Votre concentration
  • Vos émotions
  • Votre langage corporel
  • Votre discours interne

Ce qui est incontrôlable :

  • La météo
  • Le terrain d’évolution
  • Les décisions arbitrales
  • Les spectateurs turbulents
  • La malchance (même si j’y crois très peu)
  • Les imprévus de dernière minute

Et vous l’avez compris, il y a ce qui est en vous ET ce qui est en dehors.

Prenons l’exemple d’un sport co’. L’entraîneur détermine le nombre de minutes que vous pouvez jouer sur le terrain. Si vous êtes sur le banc, votre attitude et votre énergie déterminent souvent la durée de votre séjour. Se plaindre ou bouder ne fera que renforcer l’opinion que votre entraîneur a de vous en tant que joueur. Ce genre de comportement est non seulement égoïste, mais vous fera également réduire votre temps de jeu. Il convient également de noter ici que les attitudes sur un banc en disent long sur la cohésion d’une équipe.

Ce que “je peux faire” ou ce que “je ne dois pas faire” :

Nous savons tous que les blessures sont décevantes, mais vous gardez le contrôle de votre attitude et de la façon dont vous y réagissez. Au lieu de vous lamenter sur votre “malchance”, vous pourriez judicieusement utiliser ce temps libre pour réfléchir sur le pourquoi de cette blessure, de travailler sur d’autres aspects de votre “cyclisme”. Visionner des vidéos, repérer des adversaires ou travailler sur le développement de vos compétences mentales sont autant d’activités utiles pendant la rééducation. Vous pourriez même faire du renforcement musculaire qui n’aura pas d’impact direct sur la guérison de votre blessure, qui reste une priorité. Il s’agit de se concentrer sur une attitude positive plutôt que négative.

Se concentrer sur les choses que vous ne pouvez pas contrôler, s’inquiéter de ce que l’avenir sera fait et se plaindre de votre situation actuelle sont ce qui constitue l’état d’esprit d’un perdant. Au lieu de perdre du temps et de l’énergie sur ce que vous ne contrôlez pas, faites ce que font les grands : adoptez l’état d’esprit d’un champion et concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler. Contrôler le contrôlable agit positivement sur votre avenir. Vos performances ne sont pas dictées par des forces extérieures mais bien par vos forces intérieures.

Les champions cherchent et trouvent des solutions,

Les perdants se plaignent et balancent des excuses.

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